Wednesday, February 25, 2015

Petits Réussits dans la Vie en France

1. J'ai parlé avec une copine française avant et après mon premier cours, et nous avons échangé les prénoms.

2. J'ai rencontré (par hasard) mon amie (aussi française) Camille à la fac aujourd'hui, et elle m'a proposée de faire la randonnée nordique avec elle en quelques semaines.

3. J'ai compris un peu plus de la théorie des génériques et de l'hypertextualité en Star Wars pendant mon dernier cours.

4. Je n'ai pas dû payer que 0,50 euros pour un thé au café Chez Théo.

5. J'ai trouvé une poste qui a été ouverte après 18H.

6. Mes amis de Chapel Hill m'ont envoyée le film Sharknado et des biscuits de Girl Scouts. Je ne sais pas si je vais les partager ou non. Je pense que non mais je sais que ce sera plus gentil de ma part si j'en donne à mes copines américaines (car je suis sûre qu'ils leur manquent).

7. Il faisait beau aujourd'hui.



Sunday, February 8, 2015

Passeport Culturel: Le Chemin à Palavas

08 février 2015 (dimanche)
Lattes et Palavas


J’ai eu une aventure aujourd’hui. Mes copines Sara, Julia, Renata, Martina, Sam et moi, nous allées à Lattes et puis à Palavas pour voir la mer Méditerranée. Nous sommes allées en tram à Lattes à 9 H 00 du matin. Mme Dumond, la mère d’accueil de Sara, lui a conseillé d’aller à Lattes pendant le matin afin de profiter du marché qui s’y trouve le dimanche. Le marché était plus grand que j’avais imaginé: il y avait des vendeurs de viande et volaille, de fromage, de légumes et fruits, de vêtements, de poisson, de pain… Nous avons décidé de partager nos provisions. J’ai acheté de jeune fromage, du “Mont d’Or” ;  Sara et Julia ont acheté des olives vertes ; Martina a acheté deux baguettes ; Renata et Sam ont acheté du vin, une bouteille de rosé qui n’était que peu chère. Nous avons toutes acheté nos propres aliments, aussi, comme des nouilles et des boules de falafel. 
Nos dépouilles

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Je suis un flamand rose
Ensuite, après avoir quitté le marché, il nous a fallu trouver le chemin à la plage, l’endroit que nous avons décidé sera le meilleur pour faire notre pique-nique. Personne d’entre nous n’a eu une carte, sauf celle de Google sur le portable de Julia. Enfin, nous avons trouvé la bonne piste à côté de la rive du Lez. D’abord, nous nous sommes inquiétées parce que nous n’étions pas sûr que ce chemin nous mènera à Palavas, mais nous suivions les groupes de cyclistes et coureurs et nous dirigions vers le sud. Nous étions étonnées de voir une ferme au long de la piste, surtout parce qu’il y avait de jardins des chevaux tous les vingt mètres. Presque chaque cheval par lequel nous sommes passées a tenté de nous suivre- je pense qu’ils ont senti les aliments que nous portions pendant notre balade. Comme les chevaux, nous avions faim aussi et quand nous sommes arrivées aux étangs, nous avons décidé de trouver un lieu à l’herbe sèche pour notre pique-nique. Ce qui était super chouette, c’est que l’endroit où nous prenions le déjeuner était en face d’une volée de flamands roses !
Je savais que les flamands habitaient cette région et celle de la Camargue, mais je ne me suis pas rendu compte qu’ils séjournaient l’hiver ici. Au sujet de la couleur rose, je dirais que je n’ai pas tant aimé le vin rosé que Sam et Renata ont choisi- peut-être que ce n’était pas de très bonne qualité, ou peut-être que je préfère des boissons plus sucrées.
Il faisait beau jusqu’à la fin du repas, où soudain il a fait du vent. Le vent soufflait avec une telle force que nous aurions pu tomber et le vent nous aurait empêchées. Quant à la mer et à Palavas, tous les deux étaient beaux et j’aimerais y retourner quand il fait plus chaud.
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Les nouvautés: 
J'ai vu une femme mendier aux marché à Lattes que je vois souvent à la Place de la Comédie. J'ai été étonnée de la voir si loin d'où elle se situe d'habitude, mais je suppose qu'il faut faire la manche où il y a du monde.

J'ai eu du mal en commandant du fromage au marché parce que je ne pensais pas aux mots convenants. D'abord j'ai demandé au vendeuse un fromage doux. Le mot que je voulais dire, en commandant du fromage au marché, ce n'était pas "doux" mais "onctueux" ou "moelleux." Ensuite, je lui ai demandé du fromage qui n'était pas dur ou ferme (qui en réfléchissant devait être embrouillant pour la vendeuse parce que tous les fromages venaient d'une ferme).


 

Passeport Culturel: Le Musée Fabre



01 fév. 2015
Le Musée Fabre


Hier après-midi, je suis allée au Musée Fabre, parce que l’entrée est gratuit le premier dimanche du mois. Je comptais me retrouver avec mes copines là, mais elles y sont arrivées une heure avant que je sois sortie de la maison, donc je ne me suis pas retrouvée avec elles que jusqu’au début des salles de l’art moderne- l’art du vingtième siècle. Elles avaient déjà fini leur tour quand je les ai trouvées. Ainsi, je passais seule mon tour du musée, mais je ne le regrette pas. Le musée est divisé en pièces, commençant par la peinture flamande, et terminant par les tableaux modernes.
Je connais un tout petit peu des tableaux flamands parce que j’ai assisté à une exposition de Rembrandt au musée d’art de la Caroline du Nord en décembre. Un des tableaux qui m’a frappée, il s’agit de la chasse d’un sanglier par plusieurs chiens, un tableau titré Chasse au Sanglier d’Abraham Hondius. Le détail de cette peinture était précis, mais l’aspect le plus important qui la (?) rendait si vive, c’était que les yeux des chiens et du sanglier étaient globuleux et émotifs. Les yeux m’ont rappelés des yeux d’un être humain, parce qu’ils exprimaient la peur, la férocité, la peine, la vengeance insatiable...je ne suis pas habituée à penser aux sentiments des animaux, et donc de voir des émotions humaines projetées aux bêtes, cela rend plus émouvant le tableau. Du côté du sanglier, il y a la peine et la peur, celles d’être poursuit et attaqué, et de la part des chiens, il y a la férocité et le meurtre, le prix qu’il faut déchirer. Un des chiens est mort, et un autre à l’air de savoir qu’il sera écrasé par le sabot du sanglier. Les autres sont prêts à se jeter sur leur proie, sans autre pensée.
C’était dans les pièces contenant les tableaux flamands où j’ai entendu une voix américaine. Cette voix appartenait à un homme qui expliquait à son amie les complexités des oeuvres, et je lui écoutait à distance, au moins dans cette salle d’exposition. Il a remarquait que je lui écoutait, et il a été étonné quand, après m’avoir demandée si j’ai compris ce qu’il disait, j’ai répondu en la même langue, “oui.” Nous avons conversé un peu, et il m’a dit qu’il était un Néerlandais qui habitait en la Virginie, près de Washington, D.C. en fait. Il était en train de passer un mois de vacances en France, et il était à Montpellier avec son amie russe, souhaitant qu’il fasse plus beau et que le vent cesse.
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Jeudi (5 fév. 2015) je suis allée au Musée Fabre pour voir l'exposition titrée "François-Xavier n'est pas couché," une soirée au musée gratuit pour les étudiants de Montpellier. Je me suis retrouvée avec ma nouvelle amie Camille et ses copains. Cette nuit au musée était spéciale parce que les étudiants aux licences professionels y ont présenté leurs oeuvres d'art, leurs talents de musique, et leurs danses intérpretives. J'ai mieux aimé la danse dans la salle qui contient les oeuvres de Fabre lui-même. Quatres danseurs ont répété une scène appelée "M..."1, puis 2, puis 3...
 Au début, il n'y avait qu'un seul danseur, qui bougeait lentement au commencement mais tout à un coup s'est lancé à se rémuer. La seconde danse, il y avait trois danseurs, deux hommes et une femme. Un seul homme a commencé la danse, et il semblait qu'il suppliait à la femme. Il caressait le visage de l'autre homme, et puis les deux bougeaient ensemble, en symmétrie. 




Chanson: "le valse" par Louise Attaque





 

Passeport Culturel: Sur la Route des Enfoirés

26 jan. 2015
Au concert: Sur la Route des Enfoirés

Le concert des Enfoirés...c’était un rêve réalisé d’y assister. Les Enfoirés sont un ensemble de comédiens, musiciens, et chanteurs français qui s’assemblent en concert chaque hiver pour récolter de l’argent pour la charité “Les Restos du Coeur.” Je voulais toujours assister à un de leurs concerts à cause de Jean-Baptiste Maunier. Quand j’avais treize ans, j’ai regardé le film Les Choristes pour la première fois ; le film, il s’agit d’un pion qui, après la Seconde Guerre Mondiale, vient enseigner la musique à un internat de réeducation des garçons dont leurs familles ne pouvaient pas s’occuper. Son enseignement donne de nouvelle vie à l’école. À côté de Gérard Jugnot, qui jouait le rôle du surveillant, “Clément Mathieu,” Jean-Baptiste Maunier jouait le rôle principal, celui de “Pierre Morhange,” l’élève de la voix et du visage d’un ange, mais du comportement opposé. J’adore le film. À treize ans je trouvais Jean-Baptiste Maunier doué et joli et désormais je voulais le voir en chair et en os. Ma mère d’accueil, Karen, m’a raconté comment sa fille Rose a aussi été amoureuse de Jean-Baptiste Maunier après avoir vu Les Choristes, mais elle a été déçue de le voir en concert parce qu’il a grandi plus qu’elle avait imaginé.
Maria, l’autre étudiante étrangère qui habite en famille chez Karen, est déjà allée regarder le spectacle, et Rose aussi, et Jean-Marc (mon père d’accueil) a filmé le spectacle l’année dernière avec son travail...heureusement, je n’ai pas raté mon opportunité d’aller au concert. J’ai réussi à convaincre Samantha d’aller regarder avec moi la dernière nuit du spectacle au Parc & Suites Arena. J’étais émerveillée par le bâtiment au dehors et même dedans. Nous avons achetés des places en fosse, et nous avons essayé de pousser plus près de l’étage avant le commencement, mais nous l’avons fait en vain, parce que les coordinateurs de la production ont aveuglé la foule autour de nous pour dégager le chemin pour que les musiciens et comédiens puissent passer. Le mot “spectacle” est sans doute la meilleure expression pour expliquer le déroulement du concert, qui durait de 20 H 00 jusqu’à 01 H 30. Les lumières, le décor énorme, les changements de décor et de costume, les sketches, les chansons… Tout a été incroyable et extraordinaire. J’ai vu Jean-Baptiste Maunier passer moins de 10 mètres de moi, et je criais, réjouissant (je ne pleurais pas). Il n’était pas le seul musicien que j’aimais qui était là cette nuit-là: Corneille, j’aurais pu lui toucher l’épaule, et Dany Boone m’a passée en “bateau” pendant la dernière chanson de la nuit. J’ai trouvé que je n’étais plus amoureuse de Jean-Baptiste Maunier ce soir-là, mais peu importe. Il valait la peine d’être debout pendant 6 heures pour regarder ce concert.
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